NOTES

 

Hugo prête à La Harpe l'appréciation de Florian [cf. Des ouvrages de Cervantes dans Oeuvres posthumes de Florian, Paris, 1837, t. 1, p. 59 et suiv.] rapportée dans le Dictionnaire de Chaudon et Delandine à l'énumération des oeuvres de Cervantes : « II. Huit Comédies, dont aucune n'est supportable au lecteur accoutumé aux excellentes pièces du théâtre François. Point d'intérêt, point de conduite, souvent de l'esprit, toujours de l'invraisemblance. Dans celle qu'il appelé l'Heureux Rusien, le héros, après avoir été au premier acte le plus grand coquin de Séville, se fait Jacobin au Mexique dans le second acte. Il est l'exemple du couvent. Il a de fréquens combats sur le théâtre avec le Diable, & demeure toujours vainqueur. Appelé pour exhorter à la mort une dame dont la vie avoit été scandaleuse, il se charge de ses péchés et lui donne ses mérites. Les diables aussitôt s'emparent du Jacobin et couvrent son corps d'un ulcère épouvantable. Au troisième acte il meurt et fait des miracles. Voilà, dit Florian, une des comédies de l'auteur de Don Quichotte, et c'est peut-être la meilleure. »